mercredi 30 novembre 2011

Bay Of Islands & Far North

Comme je vous l'avais expliqué à la fin du dernier épisode, nous étions à Paihia, petite ville ultra touristique au coeur de la Bay Of Islands.
Dimanche, nous sommes donc allés au "centre-ville" histoire de visiter un peu. 2 paquebots de croisière faisaient escale pour la journée, et toutes les rues étaient donc remplies de personnes du troisième âge en bonne santé financière. Un vrai spectacle. Enfin, c'est ce qu'on se disait jusqu'à ce que l'on découvre qu'en fait, c'était nous l'attraction pour tous ces vieux. Parce qu'on était les seuls backpackers de toute la ville, et tout le monde trouvait ça follement exotique que l'on soit en NZ pour 1 an ("1 an ? Ah ben en effet, vous avez encore le temps ! Et vous venez d'où ? Et vous allez où après ? " ) et surtout que l'on vive dans un VAN ! (" Et vous dormez dedans et tout ? Ah ben c'est vraiment bien ça ! Ma femme et moi on a passé 5 semaines en NZ, on a fait le tour en voiture et on s'arrêtait dans les motels" Ce à quoi j'avais envie de répondre "Ah ben forcément, on irait dans les môtels aussi si on était riches ! " ). Mais en tout cas, ils étaient tous vraiment sympas, et je crois que la plupart nous enviait. Eux, il se faisaient chier à fréquenter les mêmes personnes sur le même bateau pendant plusieurs semaines, avec des pauses de quelques heures dans des villes à droite à gauche...
Bon, on est aussi tombés sur un nationaliste névrosé qui nous a dit que le fait qu'on rince nos assiettes dans le caniveau, ça faisait désordre et que ça donnait une mauvaise image de la ville... Encore un jaloux, mais version con !

Il faut savoir que la Bay Of Islands, avec ses 144 îles, est le paradis du plongeur, pêcheur et de toutes celles qui veulent réaliser leur rêve de petite fille de nager avec les dauphins. On s'est dit qu'on y serait peut-être qu'une fois dans notre vie, alors pourquoi ne pas profiter d'un des milliers d'opérateurs qui proposent des virées dans la baie, pour voir une partie des îles et, si on a de la chance, des Flipper. "Et si on ne voit pas de dauphins, ça se passe comment ? " m'enquérais-je. Ce à quoi on me répond que si on ne voit pas de dauphin, on aura une autre virée gratuite, puis une autre, puis une autre...Jusqu'à ce qu'on en voit enfin. Fair enough. On craignait quand même un peu qu'ils balancent un dauphin gonflable au milieu de l'océan pour pas qu'on râle, mais non. La "croisière" a duré 4 heures, on a donc pu voir pas mal d'îles au relief étonnant, criques, plages de rêves, et des centaines de chanceux dans leur voilier au milieu de tout ça. Un jour, on en aura un (et on vous invitera bien sûr).




Nous sommes passés au travers du célèbre "Hole in the Rock", qui apparemment est l'attraction de la baie, et où on a pu voir des milliers (et là je n'exagère pas) de poissons.


On a également fait escale sur Urupukapuka Island, et je vous assure que même le capitaine du bateau avait l'air ridicule en disant son nom. Du sommet de la petite colline de l'île, on a eu une vue magnifique sur la baie, une petite plage et même des moutons (mais qui les a amenés ici ?).

Et sur la route (enfin les vagues...quel est le terme approprié quand on est en bateau ? ) du retour vers Paihia, yahou ! des dauphins ont bien voulu pointer le bout de leurs nageoires. Mais rien de plus. Ils étaient des dizaines, et on s'attendait à un festival de sauts en l'air, battements de queues et autre couinements dont eux seuls ont le secret, mais que dalle. Ils étaient trop occupés à s'accoupler devant nous. Quelle bande d'exhibitionnistes. Car maintenant on le sait, les dauphins passent 20 % de leur temps à manger, 20 % à dormir, et le reste du temps à faire des dauphinois (pardon, c'est nul). Tout ça pour dire que désolés, on a pas de photos de sauts croisés avec coucher de soleil en fond (surtout qu'il était 17 heures) que vous auriez pu nous piquer pour en faire votre fond d'écran...Oui, nous aussi ça nous attriste vraiment.

Du coup, pas de croisière gratuite pour nous ! En même temps tant mieux, étant donné qu'on bougeait le soir même pour aller à Kerikeri (rien à voir avec le fromage des gastronomes en culottes courtes).

On est restés 2 jours à Kerikeri, petite ville quand même plus grande que Paihia, mais comme partout, après 17 heures, il n'y a plus rien à faire et les rues sont vides. On se croirait un peu dans 28 jours plus tard (oui ok, j'arrête les comparaisons à des films d'horreur parce qu'après vous allez avoir une mauvaise image de ce merveilleux pays). On a surtout profité du wifi gratuit de la bibliothèque, et du supermarché pour se réapprovisionner. Pour ceux que ça intéresse, on se nourrit essentiellement de nouilles, soupes en poudre, riz, pâtes, petits pois en boîte et tomates-maïs. Et là, vous vous dites "comme j'ai de la chance d'être en France finalement " ! Faut voir les choses du bon côté !
Bon et puis on a fait notre sortie culturelle et historique pour aller voir deux des trois plus vieux bâtiments du pays, Stone House et Mission House. Le premier est à présent un magasin ultra touristique où le moindre magnet coûte 10 dollars, le second ne se visite qu'en payant, donc on s'est contentés du jardin, très joli aussi.

On a ensuite continué vers Matauri Bay. Après une trentaine de kilomètres, au détour d'un virage, un panorama totalement amazing de la baie et l'archipel de Cavalli Islands. La plage...bon, je ne vais pas me répéter sur les plages. Encore une superbe plage.



Pour finir, aujourd'hui nous avons fait un arrêt à Mangonui, où se trouve le "World Famous Mangonui Fish & Chips Shop". Ceux qui me connaissent savent que je n'aime rien de tout ce qui vit sous l'eau, eh ben là je peux vous dire que leur fish & chips, je pourrais en manger tous les jours et à chaque repas, si je n'avais pas peur de finir obèse avec le coeur noyé dans la graisse.


On va passer la nuit dans un camping pourri et répugnant pour lequel on a payé 18 $ chacun (merci le guide des Frogs ! on vous retient ! heureusement qu'on squatte leur internet et qu'on a eu droit à notre premier coucher de soleil) dans un patelin répondant au sobriquet de Hihi. Ce qui nous amène à cette conclusion : le Hihi motorcamp (camping version NZ), c'est une grosse blague.
Demain, nous prenons la route pour Cape Reinga, qui est rappelez vous le point le plus au nord de tout le pays. On fera l'aller-retour dans la journée, et on redescendra donc par la côte ouest. La suite du programme n'est pas encore bien définie...


N'oubliez pas de nous suivre sur la carte ! Son s'est même donné la peine de tracer notre petite excursion en bateau !


samedi 26 novembre 2011

The journey continues...

Et vive les campings avec le wifi !

Depuis le dernier article, nous avons visité Whangarei par un jour de pluie (enfin, ici, qui dit "jour de pluie" dit "il pleut le matin, et t'as trop chaud l'aprem" ). Ce qui veut dire qu'après, nous sommes allés à Ocean Beach, une superbe plage à Whangarei Heads, pas loin de Whangarei. Pour la première fois, il faisait vraiment CHAUD. Genre maillot de bain et tout. Sauf que l'eau de l'océan est toujours trop froide pour s'y baigner, donc en gros tu crames mais tu peux pas te rafraîchir...
Vous commencez à connaître le refrain des plages par ici : immense, sable fin, personne.
Mais le point négatif fût le sable qui me brûla les pieds, littéralement. J'ai cru qu'on allait devoir m'amputer une fois arrivée au parking. Franchement, le sable brûlant c'est un réel problème.



Après quoi nous sommes allés nous perdre dans un hameau de Maoris, où nous avons passé la nuit au bord de la route, à côté d'un troupeau de vaches qui ont eu la bonne idée de toutes venir nous espionner une fois la nuit tombée. Trop rassurant.
La Nouvelle-Zélande a beau avoir 4 500 000 habitants (j'arrondis hein), on peut parcourir des kilomètres de route non goudronnée avec un virage toutes les deux secondes, on trouvera quand même une boîte aux lettres au bord de la route au milieu de nulle part. Et on se dit qu'il y en a qui n'ont pas peur de l'isolement. D'ailleurs, des fois ça fait un peu Amérique profonde, enfin de ce qu'on peut en voir dans les films (d'horreur surtout, tous ceux qui ont vu la Colline a des Yeux sauront de quoi je parle). Par exemple, on a traversé un village avec des maisons (toujours les fameuses maisons en un morceau qui sont livrées telles quelles sur des gros camions) à moitié défoncées, limite y a plus de fenêtre, un vélo rouillé dans le jardin, et une supérette où tout le monde te regarde bizarre, avec de la poussière partout... Rajoutez à ça des gros 4x4 pick-up qui valent 6 fois la maison, et vous avez le tableau. On a même vu une clotûre autour d'une propriété où c'était écrit que si on passait par dessus la barrière, on se ferait tirer dessus. Mais ne faisons pas de généralités hein ! Dès qu'il y a un peu plus de civilisation, les gens sont super cools !

Ensuite, nous sommes passés par Ngunguru avant de s'arrêter à Tutukaka (ne me demandez pas comment tout ça se prononce, en tout cas ça nous fait bien rire). Tutukaka, c'est super mignon, et comme plein de bourgades du bord de l'océan, il y a surtout des pêcheurs. Le lendemain, nous sommes allés à Matapouri (...) où se trouve l'une des plus belles plages de la Nouvelle-Zélande (en même temps, à en croire les brochures, chaque patelin a la plus belle plage du pays). Mais il faut avouer que Whale Bay, c'est son nom, est particulièrement magnifique. Une eau vraiment cristalline, et toujours personne.






Sur la route pour Russell, nous avons fait une halte dans une galerie d'art-café située chez des gens, c'est-à-dire une immense maison avec jardin trop stylé et coin café avec une vue magnifique sur Helena Bay. Cerise sur le gâteau : des spécialités allemandes à déguster. Un apfelstrudel en NZ, qui l'eût cru ?! Super bon en tout cas, surtout avec un cadre pareil !


Quant à Russell, c'est un petit village tranquille et assez touristique, car il a été la toute première capitale du pays, en 18.. quelque chose. Plusieurs guerres entre Maoris et colons ont eu lieu là-bas, ce qui en a fait pendant longtemps un village "maudit". J'ai bien retenu ce qui est écrit dans le guide.


Enfin, après avoir dormi au milieu de vignobles la nuit dernière, nous sommes arrivés à Paihia, en passant tout de même par Kawakawa (ou Cafécafé, mouarf), car c'est là-bas que se trouvent les toilettes publiques les plus connues au monde : Hundertwasser Toilets. Je n'invente rien, si vous tapez "toilettes publiques connues" dans Google, vous tomberez sur ça : http://www.ecoloinfo.com/2009/11/25/les-toilettes-les-plus-celebres-du-monde/ .
Ça valait bien 27 kilomètres de route pleine de graviers et de trous.


Pour le moment, on a pas bien visité Paihia, on a juste vu qu'il y a 1 hôtel tous les 20 mètres, mais on en verra plus demain. Mais nous sommes à présent dans la fameuse Bay Of Islands, destination la plus touristique de NZ, grâce à ses plages, son eau turquoise et ses nombreuses îles. Tapez aussi Bay Of Islands dans Google Images, si vous voulez avoir les boules.
C'est aussi le lieu de naissance de la nation comme ils disent ici, car c'est le premier lieu a avoir été colonisé par des Européens.

La leçon d'histoire de ce soir s'achève ici !

Et pour tous ceux qui ont lu l'article jusqu'au bout, voici le lien vers mon Flickr, comme promis. Je tiens à préciser que mes photos de sont pas classées, tout est mélangé, et il y en a même des floues et des inutiles.
Mais la connexion ultra lente du camping ne me laisse pas le choix. Son en fait des plus belles, mais moi j'en fais plus. Comme ça, vous avez de quoi faire : http://www.flickr.com/photos/70229327@N05/



mardi 22 novembre 2011

Life is great in Northland !


Avant de commencer, comme je n'ai pas pu mettre toutes les photos dans l'article, vous aurez très prochainement un lien vers mon Flickr pour tout voir...
Car oui, on en a vu des choses en cinq jours !
Comme prévu, après avoir fait quelques achats pour finaliser Jason et pour survivre plusieurs jours, nous avons pris la route de l'Ouest. Ce qui signifie : une route au milieu d'un genre de jungle, le parc régional de Waitakere, avec des virages à peu près tous les 10 mètres, mais tu peux quand même rouler à 100km/h. Ce qui n'était pas notre cas.
Arrivés à la plage de Piha, on en a le souffle coupé. Il ne fait pas beau, il y a tellement vent que ça nous fait pleurer, c'est la fin d'après-midi, mais c'est quand même magnifique. La plage est IMMENSE et il n'y a PERSONNE. Bon, bien sûr, hors de question de se baigner. L'été n'est pas encore tout à fait là, même si quelques malades (des enfants et des surfeurs en combinaison) font trempette. On pensait pouvoir camper n'importe où pour notre première vraie nuit à la sauvage avec Jason, mais on nous informe qu'à Piha, impossible de camper où on veut : on risque une amende de 200 $. On se dirige donc vers le seul camping du village, et tout de suite on se sent moins rebelles.


Pour info, de ce côté de la Nouvelle-Zélande, il s'agit de la Tasman Sea.

Après une bonne nuit de sommeil (parce que oui, avec un nouveau matelas, Jason il est top confort), on est partis pour une longue promenade sur la plage de Piha, séparée en deux par Lion Rock, un rocher en haut duquel on a une vue géniale.





On a vu aussi plein de méduses dégueulasses, et d'imbéciles qui se la pétait sur leur quad en faisant des aller-retours sur toute la plage. Comme tous les bords de mer, c'est blindé de grosses maisons futuristes avec baies vitrées qu'on aimerait bien pouvoir s'acheter. Sinon, le village de Piha est tout petit, c'est un village de "surfeurs et d'artistes", selon notre guide. On a vu 3 surfeurs, une galerie d'art avec 10 tableaux, et une dizaine de français. Youpi.

La suite du programme : la plage de Karekare, aussi avec du sable noir, aussi immense, et aussi déserte. Tu m'étonnes que la Nouvelle-Zélande soit l'endroit idéal pour tourner des films.
La vue de Piha la plus folle, c'est en haut de la route, où on peut admirer la plage dans son intégralité, avec Lion Rock au milieu.


Une fois de plus, à Karekare, le mauvais temps et le vent étaient au rendez-vous, mais tant pis, c'était quand même bien beau. Le soir, on a pu expérimenter notre 1ère nuit dans la nature, au bout d'un chemin désert. Un peu galère pour faire tous les trucs du quotidien (faire à manger, se brosser les dents...) quand il fait - 1000 dehors à cause du vent !


Lundi, nous sommes montés au nord, avec une étape à Helensville, avant de traverser dans la largeur (à peu près 30 km à ce niveau-là), pour rejoindre la côte Est et l'Océan Pacifique.
Les paysages sont sublimes, j'ai envie d'arrêter la voiture toutes les 10 minutes pour prendre des photos. C'est verdoyant et vallonné, et je m'attends à voir surgir un hobbit de nulle part à tout moment (le gros cliché sur la Nouvelle-Zélande, soit).

La halte suivante : Orewa, petite station balnéaire où, enfin, il fait beau (et à peu près chaud, si on oublie le vent...Mais bon, c'est le bord de l'océan, on ne peut pas tout avoir ! ). On tombe sur des mecs qui nous posent plein de questions (d'où on vient, pour combien de temps on est là, est-ce qu'on compte travailler...). On se demande s'il ne s'agit pas de la BAC version NZ. Ou juste des curieux un peu louches.


Après avoir fait une sieste et une balade sur la plage (c'est notre activité principale, pieds nus dans le sable...on pense à vous dans la grisaille et le froid du mois de novembre), on a continué vers le nord pour trouver un endroit pour la nuit.
Again, des paysages parfaits, des collines remplies de moutons avec l'océan en deuxième plan à perte de vue...


Sur une carte des alentours de Warkworth (la ville vers laquelle nous avons dormi, je rappelle que vous pouvez nous suivre sur la carte à droite), il y avait un endroit indiqué comme étant le "best camping ever".
Nous suivons donc les indications de la carte, puis nous pénétrons dans Tawharanui Regional Park : une route de 10 km totalement étroite, pas goudronnée, avec une fois de plus des malades qui roulent à 40 km/h. Arrivés au bout...woooooooooow...En fait, il ne s'agit pas d'un vrai camping. Ici, il y a plein de parcs nationaux dans lesquels on peut camper si l'on a un "permit". Explications : il faut appeler le ranger du parc depuis un genre de point info, lui expliquer la situation, et là il dit "Pas de problèmes, prend la petite enveloppe devant toi, met 10 $ dedans, et c'est tout bon". Aussitôt dit aussitôt fait, et nous suivons le chemin du campement. Et là, re-wooooooooow. En fait, même pas de mots pour décrire ce que l'on voit. La lumière est parfaite, il fait beau et le soleil ne va pas tarder à se coucher. Le campement est niché au pied de collines (toujours aussi verdoyantes), et, à deux pas, une immense plage de sable blanc. Il doit y avoir au total 6 groupes de campeurs, étendus sur des centaines de mètres. On trouve le coin parfait pour Jason, et on part prendre autant de photos que possible pour immortaliser ce moment. Tout est calme, paisible, et c'est ce genre d'endroit qui nous fait penser que les 1200 euros du billet et les 4 jours de voyage en valent vraiment la chandelle. Et on peut vous dire qu'on a jamais vu autant d'étoiles d'un seul coup de toute notre vie.





(Tant de beauté ça rend cucul)

Mardi, nous quittons à contre-coeur le parc, en espérant trouver des endroits tout aussi beau que celui-ci. Une halte à Leigh pour notre premier fish & chips made in NZ, puis la plage de Pakiri, sable blanc à perte de vue, mais trop de vent pour y rester longtemps.



Ensuite, Magical Mangawhai, une autre petite ville de surfeurs, une autre plage magnifique.

Une étape nocturne à Lang Beach, et ce matin, nous sommes arrivés à Whangarei, la "capitale" du Northland. Une fois installés dans notre super camping piscine-jaccuzzi-internet-bbq et surtout DOUCHE CHAUDE, petite virée aux Whangarei Falls, une superbe cascade de 26 mètres, avec un joli parcours tout autour. Demain, on ira voir ce que la ville nous propose, puis on continuera notre épopée, toujours vers le nord.




Petite anectode bonus : on a tellement l'air pauvres et affamés qu'on nous jette des paquets de pancakes sur un parking de supermarché.

Et les photos bonus de Jason finalisé !